C'est pas que je veuille plus écrire c'est que je n'ai plus trop l'esprit ici.

Avec ce blog plus qu'avec n'importe quel autre je ressens le décalage et une gène de relire mes précédents article, parce que j'évolue.

Cet été m'a fait évoluer, et chaque instant, même quand je tourne en rond, je "grandis".

Un peu trop tard pour raconter les vacances à présent. Pas envie de raconter la rentrée, mais ça va.

A cet instant je suis fatiguée de ma petite nuit, et je sais que ce soir je ne me coucherai pas tôt non plus, mais j'aime ça. Je ne veux plus m'enfermer. Je veux être avec mes amis, j'ai besoin d'être entourée...

J'ai repris le sport, ça me fait du bien. Mes abdos vont se reformer, ouf!

Toujours troublée par mes choix d'orientation, c'est dur de faire la part des choses entre ce que l'on aime, nos loisirs, et ce dans quoi on veut bosser.

Dur de se décider pour toute une vie...
Je me sens pas prête.

Je pense à une année sabbatique, j'ai envie de voyager, de voir le monde, de grandir.
Après tout j'ai un ou deux ans de moins que la plupart de mes camarades de classe, j'ai encore beaucoup de chose à vivre, à rattraper.

Je veux encore vivre beaucoup de choses, je veux pas m'arrêter, je veux m'agiter, je veux trembler  (de joie?). Mais trop tard pour cette année n'est-ce pas?

J'ai repris des forces.
Le concert des Strokes dans les oreilles, dans les yeux, me rappelle que la vie c'est une multitude d'instants. L'important étant de faire que la majorité soient positifs.

De bonnes nouvelles ces derniers temps, j'ai eu mon semestre et l'on peut dire que je me suis bien rattrapée. J'en ai pleuré comme une cruche, mais cette fois ci, c'était des larmes de joies.
J'ai gagné un petit concours, certes ça n'est pas forcement grand chose vu mon rang, mais ça fait plaisir tout de même.

J'ai adoré Londres, rencontré la bas des personnes super, j'espère ne pas les perdre trop vite. La ville est aussi magnifique, y vivre ouaww...

Bien sur il y a toujours des rendez vous ratés, des couacs, des incompréhensions, des énervements mais je tiens le coup, je prend plus ou moins sur moi.

J'hésite toujours sur la suite à l'école, on doit prendre des décisions plus tôt que prévu, je n'ai pas choisi ma voie... Dur de voir loin

Me voila prête à partir.

J'ai réuni toutes mes affaires, parmi elles des morceaux de vous.
J'aimerai écrire la bas, tenir un carnet de voyage déjà, mais aussi écrire autre chose, un conte par exemple.
On verra si l'inspiration est la. Je pense que le lieu s'y prête en tout cas.

J'espère sincèrement que ça sera à la hauteur de mes espérances.

La bas j'aurai une entière autonomie, espérons que je sache la gérer, je pense que oui, j'ai l'habitude de vivre "on my own"

Pleins de choses d'ici me manqueront, mais après tout le manque ça a du bon.

Et puis ma naïveté n'est pas si grande, je sais qu'au fond à mon retour les choses autour n'auront pas changé, moi un peu surement.

L'avenir nous le dira.
Je m'en vais, mais je reviendrai, comme toujours n'est-ce pas?

Prenez soin de vous.

Ce que j'ai vécu ces derniers jours:

-Beaucoup d'amertume, la vie c'est pas une partie de plaisir.
Parait que faut s'accrocher coute que coute, parait que faut y croire mais moi je crois en rien.
J'ai réalisé qu'au moment où l'on tend à se diriger vers le pic d'heureusité de bonheur, y a un truc qui te tombe sur la gueule, comme ça sans que tu t'y attendes.
Comme une épée de Damocles qui est la pour te dire "hey fais gaffe crois pas que la vie c'est que du bon, méfie toi".
P. m'a dit que c'est pire après, c'est pas encourageant.

-De l'impatience.
J'ai réellement besoin de vacances. Elles vont finir par arriver, demain aprem' enfin. Je pars samedi, pour de bon.
Je prend un malin plaisir que si ça se trouve je ne reviendrais jamais. Mais non je rêve je crois.

-De la peur.
Parce que c'est terrifiant tu vois d'avancer vers l'incertain, tu sais que ça dépend de toi mais tu te sens impuissant. J'appréhende mon retour, synonyme des résultats. Mais prier ne changerait rien, j'ai foi en rien.
J'ai fait beaucoup de cauchemars ces nuits dernière, pas forcement explicitement sur les exams.
D'autre trucs me tracassent tu sais.

-De la joie.
De les revoir, parce que ça fait du bien quand même de ne plus être isolée. Ils ont beau tous avoir leur qualités et leurs défauts je me sens bien avec eux.

-De la jalousie.
Jalousie de ceux qui ont réussi essentiellement, parce qu'ils n'ont pas a se soucier de ça. Ceci dit, ce n'est pas comme si il n'y avait que ça qui pouvait me rendre jalouse, tellement de chose tu vois.

[And if I fall
Will you be the one who gonna catch me
Before I hit the ground?]

Aujourd'hui j'ai l'esprit électrique.

Je me sens perdue, j'ai une boule au ventre.

J'ai pleuré ce midi, pleuré de chagrin.

Je ne sais plus où est ma place.

Ses mots m'ont fait mal.

L'absence des siens aussi.

Les secondes et les heures ne sont pas mes alliées,

Tantôt trop lentes, tantôt trop rapides.

Je voudrais que le soleil se lève.

Et que brillent mes yeux,

Mais de bonheur.

While I was complaining about how life was quite terrible, about how those whose claimed to be my friends were actually not... Angels stayed up on me.
Now I open my eyes, yes life has some good and bad times... But after all it may exist things to lead you back to some few moments of happiness.

And here we are.

Tonight, walking front of wind. Buying this pretty red dress. Painting a face.
Really enjoyed it.
Even if I want more, I try not to take everything to heart.

Sorry for being weighty.
I'll take care of myself on my own now.

I'd like to thanks 2 amazing people, 2 Friends with a big F.
Canard, you'll always be my lil'sun ray (mon petit rayon de soleil)... You know we had ups and down but I'm not gonna loose you.
Crevette, oh I'm so happy that I can see you, even if it's just a day, I dreamt of it for long long time....

-- Listening again and again to: Black Kids - I'm not gonna teach you how to dance with your Boyfriend --

[Merci]

Cher journal,

Quelle journée. Totalement déboussolée.
Il faut dire que les jours derniers n'ont pas été faciles. Maman ne va pas très bien, moi non plus à vrai dire.
C'est tellement rare qu'elle me confie son état d'esprit que ça m'affecte peut être plus que de raisons.
De mon coté une 'étreinte' (je ne suis pas sure que ce soit le mot juste à vrai dire) dans mon cœur douloureuse. Qu'est-ce que je n'aime pas ça.... La fatigue sans doute. Et cette trace rouge sur ma jambe...

Ce matin il faisait très chaud, j'ai mis mon pantacourt blanc.
C'est évident que j'ai pas mal maigri depuis l'année dernière. Je me souviens que l'été dernier il était plutôt moulant et qu'au ventre parfois c'était trop serré.
Et la il est carrément lâche...
Pourtant j'étais 'normale' l'année dernière. Je n'aime pas trop l'idée d'avoir minci... Surtout que jusque là j'avais l'impression que c'était l'inverse.
Ca n'est pas bon pour ma santé. Je ne veux plus être fragile.

Ma courte nuit ma rendue très maladroite ce jour: des décalages horaires, des taches, du flou.

Les marques de la vie ce sont mes cernes... Je tente de les cacher mais ils sont bien toujours présents... Bleuâtres...

Demain c'est aujourd'hui, je me laisse porter...

[The stormy days ain't over]

Vous vous éloignez...
Ou je m'éloigne
Un peu des deux sûrement.

Et pourtant
Je n'ai jamais eu
Autant besoin de soutien.

Ca fait mal
De sentir que je vous perd
Que l'on s'éloigne.

Je me sens si seule.
Oh non ça ne se voit pas.
Mon sourire cache bien des larmes.

Des mots, des maux,
Trop de pensées.
Je suis triste au fond,
Profondément.

C'est un peu comme un appel
Dans le vide...
Et pourtant je demande très rarement
Quoique ce soit à mes proches.
Et encore moins de l'aide.

Besoin de votre présence,
D'être serrée dans vos bras,
De vos rires.

Sécher mes larmes...

[Fooling around with a bumblebee]

Difficile d'avancer.
De garder la tête droite.
Parfois l'impression d'être un robot.

Mes pas sur l'asphalte
Aveuglée par un soleil rayonnant
Le visage fouetté par les tourbillons.
De jolies fleurs

Rien n'y fera.
Je ne me détournerai pas.
J'ai un but,
Impossible de m'imaginer échouer
Et devoir changer de direction.

Besoin de m'echapper.
Londres m'attend, et je l'attend aussi.
Je ne sais plus si j'ai besoin de m'isoler
Ou d'être sur-entourée...

En tout cas besoin d'air,
D'un nouveau souffle...

[Regardez est-ce que je tremble?
Non jamais, plutôt crever que de laisser la vie me descendre]

J'ai mal au fond de moi.
Je suis tombée bien bas.
J'ai du mal à y croire maintenant.
Je ne sais plus.
Je suis perdue.

Je sais que ce n'est peut être pas "la fin du monde"
Que c'est encore rattrapable.
Mais des fois je me demande s'il y a une justice...
Combien d'heures passées devant mes cahiers.
Du temps perdu?

Je ne sais plus comment faire
Comment m'y prendre.
Il faut que je m'adapte,
Mais la je n'y arrive pas.

Echec et maths?
Ou est passée mon envie d'aller de l'avant,
D'encaisser les coups,
D'effacer les larmes.

Je crois que j'ai besoin de soutien,
Seule je pourrais m'en sortir
Mais si ce n'est que survivre, comme autrefois
Ca n'est pas la peine.

Moi qui pensais que tout ça c'était fini,
Comme quoi le passé refait surface
Quand on s'y attend le moins,
Au galop.

Goût amer.